♫Avec elle...♫ [PV Rosalie]

Trop de soleil, c'était mauvais. L'Italie n'était pas un pays pour les vampires. C'était ce que pensait notre grizzli préféré en se dirigeant vers sa maison.
Enfin, sa maison... Les Cullen, ici, n'étaient pas chez eux. Il ne comprenait pas encore vraiment comment ils avaient pu se retrouver ici aussi vite, ni comment tout cela avait pu se passer, pour tout dire : Bella, la petite Bella maladroite qu'il affectionnait tant, s'était faite transformer en vampire, déjà c'était étrange et difficile à avaler, mais maintenant, elle s'était faite kidnapper par les Volturi... quoiqu'on ne pouvait pas dire qu'Emmett serait très décu qu'une bataille se profile à l'horizon !

En tout cas, pour l'instant, quelque chose de bien plus important se profilait à l'horizon. Une soirée rien qu'avec Rosalie, c'était tellement mieux que tout ce qui se préparait ici... les autres Cullen partaient chasser ce week-end, et ils se retrouvaient seuls à la maison. Attrapant chaque excuse au vol pour ne pas avoir à chasser avec les autres, pour rester ensemble, rien que tous les deux dans la maison.

Il entra enfin dans la nouvelle demeure des Cullen. Rosalie y était-elle ? Il ne savait pas si elle était rentrée plus tôt que lui ou s'il devrait l'attendre.

Rose ? demanda-t-il sur un ton normal pour les humains à côté de lui : même si elle était à l'étage, elle entendrait la question.

Emmett entendit un doux froissement d'étoffe derrière lui, alors que presque instantanément, une voix s'élevait derrière lui. La plus belle voix du monde. Une voix douce mais toujours un peu froide, des mots qui semblaient rester un instant de trop dans son oreille. Des paroles aussi belles qu'une pluie d'étoile, comme toujours. Elle aurait pu dire des choses horribles et rester angélique, avec son ton si magnifique et superbe.

Coucou mon coeur... se contenta de murmurer la personne derrière lui dans son oreille, et un sourire étira ses lèvres. Il sentait une masse de cheveux effleurer sa joue. Les longs cheveux blonds, resplendissants comme un rayon de soleil matérialisé, de Rosalie.

Elle était là. Emmett s'autorisa de fermer les yeux un instant, respirant l'odeur légèrement vanillée de sa femme.

Qu'est-ce que tu veux faire, ce soir ? demanda-t-il lorsqu'il reprit ses esprits, avec un sourire éclatant. Il avait bien une petite idée de ce qu'ils feraient, mais on ne savait jamais, n'est-ce pas ? Et puis, Rosalie aimait bien avoir le choix. Alors elle l'avait.

Rosalie posa furtivement ses lèvres sur le cou d'Emmett. Ses lèvres si douces, si pulpeuses, rouges et magnifiques. Mais cet instant dura trop peu ; elle rompit le contact, laissant une sensation si agréable sur sa peau, et posa sa tête sur l'épaule en parlant d'une voix douce, mais légèrement moqueuse.

Voyons Emmett, tu n'as pas une petite idée ? demanda-t-elle, les yeux fermés, mais parfaitement consciente de ce qu'il faisait. Et elle savait aussi probablement à quoi il pensait, parce qu'ils étaient toujours en parfaite harmonie.

Il y avait deux solutions. Soit il continuait à lui dire ne pas savoir et la laissait dire clairement ce qu'elle voulait, tentative amusante mais risquée, soit il prenait les devants...

Absolument pas, répliqua-t-il à sa belle avec un sourire malicieux.