Jasper Hale ~ As-tu peur ?

Fiche de personnage

I/ Infos civiles

Prénom complet : Jasper
Nom complet : Whitlock Cullen
Nom usuel : Hale
Âge apparent : 17
Âge réel : né en 1844
Marié(e) ? Oui, à Alice

II/ Infos un peu moins conventionnelles...

Régime : Végétarien
Pouvoir : Influer sur les émotions des autres
Camp (Cullen/Volturi/Neutre) : Cullen

III/ Qui êtes-vous ?
Description physique : [5 lignes minimum]
Jasper est plus mince et plus grand que son frère Emmett, mais reste toutefois très musclé par rapport à la plupart des mortels humains. Comme tous les vampires, il a une peau très blanche, quasi transparante, et ses cheveux sont blonds, presque couleur de miel, une nourriture qui ne lui plaît plus du tout mais qui était une de ses favorites du temps de son humanité. Ses cheveux mi-longs et légèrement décoiffés rajoutent une touche enfantine à son apparence, et il peut se faire passer pour un jeune de dix-sept ans alors qu'il en avait une vingtaine lors de sa transformation. Les traits de son visage sont très fins et délicats, certaines personnes le qualifient d'ange, ce qui paraît assez amusant quand on considère que son âme soeur, Alice, se fait surnommer la lutine. Un ange et une lutine, n'est-ce pas un couple parfait ? Ses yeux changent facilement de couleur, passant d'un noisette clair originel au noir le plus profond dès que la faim se fait ressentir.
Description caractérielle : [5 lignes minimum]
Jasper est un garcon rapide, vif et très intelligent : possédant une très grande facilité à deviner les émotions des gens, et à les manipuler, il est souvent considéré comme une personne agréable, bien qu'il soit souvent en retrait des humains, de peur de les effrayer, ou de craquer à la tentation de leur sang si doux et si odorant. C'est un romantique, doux et silencieux, qui n'hésite pas à dire à Alice, sa femme, à quel point il l'aime : sans elle, Jasper n'est rien. Elle est une partie de lui, il n'aime qu'elle et l'aime plus que tout au monde, plus que tout ce qu'il a jamais connu. Ne pas pouvoir contrôler une situation complexe le met souvent hors de lui, il s'énervera facilement et aimera se défouler seul, ou encore mieux, avec son Alice, la seule personne au monde qui ait une véritable emprise sur lui, la seule à qui il obéit.
Histoire : [10 lignes minimum]
Je suis une étoile filante. A une époque, on m'appelait Jasper Whitlock, né en 1844 à Houston, Texas, aux Etats-Unis. Non pas que cette information puisse vous être utile, mais il paraît que certaines personnes prêtent une certaine importance au lieu de naissance d'une personne. Si, tout compte fait, c'est important. Pourquoi ? Parce que j'ai servi dans l'armée des confédérés lors de la guerre de Sécession : j'étais un soldat du Sud, beau et bien bâti, récoltant l'admiration et le respect des hommes de l'armée. On m'avait chargé d'évacuer les habitants de Houston, pour la sécurité de la population, car nous avions perdu une grande bataille. Trois jeunes filles étaient restées en retrait. Elles étaient belles, et je me souviendrai toujours de leur peau presque translucide à la lumière de la lune, alors que le soleil était tombé. J'étais un commandant de l'armée, le plus jeune de tous, le plus brillant aussi. Ces trois jeunes filles étaient des vampires. Maria, Nettie et Lucy, c'était leur nom, voulaient créer une armée indestructible de vampires pour conquérir la région entière de Houston, et elles m'ont transformé : ma responsabilité était d'entraîner les jeunes vampires et de les tuer après un ou deux ans, quand leur force de nouveaux-nés commencait à s'estomper. Je combattis donc à leur côté, pendant longtemps, environ un siècle, avant de me rendre compte grâce à un ancien ami, Peter, et à sa compagne Charlotte, que je ne pouvais plus supporter cette vie de violence. Je quittai donc Maria, non sans difficulté, et vécus un moment avec mes deux compagnons ; mais nous n'étions pas végétariens, et je continuais à souffrir de la douleur de mes victimes humaines lorsque je me nourrissais, et décidai de m'enfuir.

Toute cette histoire n'est qu'un détail. C'est bien longtemps après que ma vie commenca. C'est à l'automne 1932, soyons précis. C'est le seul moment important de ma vie, de ma mort, de tout ce dont je me souviens. C'est ma rencontre avec elle. Je m'en souviens comme si c'était hier, la pluie ruisselait sur mes joues glacées, je me concentrais sur l'eau qui trempait le col de ma chemise pour ne pas penser à me nourrir. Je ne comprenais pas pourquoi je m'obstinais à rechercher la présence des humains quand la faim m'assaillait, encore. J'étais debout sur le trottoir, je ne pensais à rien. Je ne savais même pas où j'étais. Maintenant je le sais, j'étais à Philadelphie, mais est-ce important ? Tout ce qui importe, c'est elle. Je n'avais pas froid, même si le tissu glacé et humide contre ma peau m'était une sensation inconfortable et désagréable. Je restais immobile, et les passants me regardaient avec une sorte de pitié mélangée de peur - j'étais un sans-abri, un sans-abri dangereusement musclé et bien bâti, mais je ne m'en rendais pas compte. Tout ce que je savais, c'était que j'effrayais ces badauds qui avaient passé une belle soirée tranquille, et je savais aussi que j'avais une bonne raison de les effrayer. Je n'allais pas chercher plus loin une explication à leur peur, qui me paraissait normale. Il pleuvait donc, il faisait sombre et le vent sifflait dans mes oreilles. Enfin, je me décidai à bouger, assoiffé et affamé. Je choisis de rentrer dans le premier endroit venu avant que le soleil ne revienne, de m'y réfugier jusqu'à la nuit.

Un restaurant, quelle ironie. Je m'assis donc à une table, poisseuse et tachée, qui me répugnait un peu. Comment les humains pouvaient-ils manger dans un endroit pareil ? Comment avais-je pu m'asseoir à un endroit pareil et attendre mon repas avec joie, avec satisfaction ? Je ressentais la faim, l'agacement, la fatigue, l'impatience des humains attablés. Et puis brusquement, du soulagement, de la compassion, de la joie. Je relevai la tête, surpris par ce flot d'émotions heureuses, rare dans un endroit sombre et mal famé comme celui-ci. Une jeune femme m'observait, et me souriait. J'avais assez d'expérience pour reconnaître une vampire, mais elle ne semblait pas vouloir combattre contre moi, ce qui me surprit. Pour quelle autre raison pourrait-elle s'intéresser à moi ? Elle descendit en un bond du tabouret sur lequel elle avait été assise, et je ne pus détacher mes yeux de cette vampire aux yeux non pas pourpres, ni même noirs, mais de la couleur de l'or fondu. Qui était cette étrange créature ?

Elle me souriait, semblait tellement frêle, petite, mais confiante, sûre d'elle. Je sentis mes doigts glacés saisis par une main minuscule, doucement. Elle ne m'avait pas quitté des yeux. Je sentais le contact doux de sa peau. Depuis combien de temps n'avais-je pas eu un contact physique qui m'était agréable, avec une quelconque personne, mortelle ou non ? Et elle changeait tout. Et même si je ne la connaissais pas, je sentais au fond de moi qu'il y avait quelque chose qui nous rapprochait, tous les deux.

Comme sa voix était belle. Mon trouble s'accentua, je renouais avec une humanité que j'avais crue perdue à jamais. J'adressai donc mes excuses à cette dame, timidement, et elle rit. Le plus beau son de mon existence, comme une nuée de clochettes de cristal. Mon monde ne tournait plus - si, il tournait, autour d'un nouveau soleil. Je n'étais plus une coquille vide, je n'étais plus un monstre. Je ressentais de l'espoir. De la tendresse. Et, aurais-je jamais cru cela possible, de l'amour. C'était incroyable : j'étais enfin heureux.

IV/ Petit examen de passage...

Spoiler:

Un petit jet de lumière dépassa Faith et elle entendit distinctement le cliquetis d'un verrou. La blonde se retourna brusquement, outrée par le sort que venait de jeter son interlocutrice. Qu'est-ce qu'il lui prenait de vouloir l'empêcher de partir lorsqu'elle en avait envie ? Et elle qui avait toujours cru que les Serdaigle étaient des gens polis, réservés et bien élevés, voilà qu'elle s'était fait des idées apparemment ! Ne pouvait-elle pas la laisser tranquille, cette préfète-en-chef de plus en plus troublante ? Faith gardait la tête haute, et incendia du regard la Bleu et Bronze. Tant pis pour son rang, tant pis pour le respect de l'autorité, elle n'avait pas le droit de faire ce qu'elle venait de faire.
Gray avait dû entendre déjà nombre de rumeurs sur Faith. Avait-elle été mise au courant qu'elle était la nouvelle protégée de Jaden Evans ? Elle n'avait jamais très bien compris le fonctionnement de cette école. L'information ne s'était peut-être pas propagée dans toutes les maisons. Peut-être seulement parmi les sujets du Roi Evans, elle n'en avait aucune idée.
La Serdaigle réouvrit le capot du piano, et Faith se retrouva tiraillée par la curiosité, contre toute attente. Elle ne voulait pas entendre parler de cette fille et pourtant, elle semblait intéressante. Elle aurait juste aimé l'écouter jouer une fois.
Et Gray fit se mouvoir ses jolies mains sur le piano antique. La huitième symphonie de Beethoven. Une oeuvre tellement magnifique. Faith se rendit soudain compte que la préfète-en-chef (berk !) lui avait parlé, à elle directement. Mais elle aurait été bien incapable de dire ce qu'elle avait prononcé, espérant simplement que ce n'était pas une question. Elle avait oublié sa présence, et maintenant elle écoutait à nouveau cet air magnifique, cette mélodie sublime.
Et puis la folie, c'est une question de point de vue. Et à l'idée de tous les psychopathes sociopathes qui croupissent dans les Cachots, je doute que cela soit un motif suffisant pour te faire redoubler, non ?
La folie n'était pas une question de point de vue pour Faith. Pour cette jeune femme, c'était la Folie avec un grand F comme Frayeur et Famille. Non, la folie n'était pas une question d'angle de vue, c'était sa folie qui n'en était pas une. Mais ce n'était pas faux que Faith (encore un F, tiens) n'avait pas redoublé à cause de cette folie qui la terrifiait, c'était vrai que les Serpentard étaient... comment dire... particuliers.
J'ai redoublé parce que je n'aimais pas les cours. Je déteste travailler ce qui ne m'intéresse pas.
Je déteste parler avec ceux que je ne veux pas fréquenter, faillit-elle ajouter, mais elle se tut. Cette Wilhelmina ne semblait pas désagréable, simplement un peu trop sûre d'elle, et Faith ne voulait pas se mettre en froid avec elle. Non pas qu'elle ait de scrupules, simplement, elle trouvait stupide de gâcher une tolérance mutuelle qui pourrait naître. Et puis, ca aurait voulu dire qu'elle appréciait Jaden Evans, et Faith ne prendrait jamais le risque d'avouer cela.

V/ Et sinon, qui c'est qu'est derrière l'ordi ?

Vous me reconnaîtrez bien assez vite, si ce n'est pas déjà le cas...